About La Gazette du Mauvais gout

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La mode a commencé a être documenté par la Gazette du Bon Ton, il y'a presque un siècle . Les temps ont changé et aujourd'hui on a envie de dire et "La Gazette Du Mauvais Gout"?Car comme disait Friedrich Nietzsche: "Le mauvais gout a son droit autant que le bon gout".Et il avait raison. Nous le revendiquons, le mauvais gout est plus que jamais le nouveau bon gout. Les fringues et les looks les plus ploucs deviennent toujours un jour ou l'autre les plus cool. Et c'est exactement de ça dont je vais vous parler."SMACK MY KITSCH UP!" Dora Moutot.

Fashion started to be documented by La Gazette Du Bon Ton (La Gazette of Good Taste), almost one century ago. Times changed and today, we feel like saying "and La Gazette du Mauvais gout"?(La Gazette of Bad taste). As Friedrich Nietzsche said " Bad taste has as much rights than Good taste". We're cleaming it, Bad taste is more than ever the new good taste. The most bumpkins outfits and looks always become, one day or another, the coolest. And this is exactly what we're going to talk about here. "SMACK MY KITSCH UP!"Dora Moutot.

@Copyright 2009-2011 Dora Moutot















Salem. Comme le prénom du chat de Sabrina la sorcière. Salem. Comme dans Samantha ma sorcière bien aimée. Salem. Comme dans Hocus Pocus. Salem, ce nom sonne comme un endroit qui n'existerait que dans les contes pour enfant. Et Pourtant. Exit la sorcellerie en toc, Poudlard et Harry Potter. La semaine dernière, j'ai pris mon sac à dos, je suis montée dans le bus, et me voila parti pour quatre heures de car, direction Boston.

Contrairement à Poudlard, qui n'existe qu'à Orlando en parc d'attraction, Salem existe. Vraiment. Cette ville ce situe dans l'état du Massachussetts aux Etats Unis, à une demi heure de Boston. Et dans cette ville, une véritable chasse aux sorcières a eu lieu. Sans Blague. En 1692. Ca date, mais ce genre de chose, ca marque. Le procès des sorcières de Salem est un épisode connu de l'histoire américaine, qui entraina l'exécution de vingt cinq sorcières, et l'emprisonnement d'un grand nombre.

Durant l'hiver de 1691, quelques femmes se mirent à avoir des comportements jugées bizarres, elles se mirent à parler une langue inconnue, à se cacher, à etre malade et à trembler. L'exorciste façon réalité. Les médecins ne trouvant aucune raison médicale à ce soudain délire, conclurent que le diable avait sans doute quelque chose à faire dans cette histoire. Les jeunes femmes atteintes, acquiescèrent et finirent même pas déclarer qu'elles avaient été ensorcelées. Puis celle ci accusèrent trois femmes, responsable de leur état.

Trois femmes, furent donc accusées, dont l'une d'elle, comme par hasard, était l'esclave de couleur noire d'une des femmes envoutées.. Celle ci, nommé Tituba prétendait pratiquer un culte des Antilles, et certaines femmes, ayant perdu leur hommes et qui n'avaient sans doute rien de mieux à faire de l'après midi, se mirent à la consulter en groupe, pour essayer de communiqué avec leurs amours décédés. Autrement dit, l'introduction du concept du Ouija en occident. Un tas d'autres accusations suivirent, et bientôt plus de deux cent femmes furent accusés. Et pour vous expliquer le ridicule de la situation, la plus jeune accusée avait tout juste un an, et était accusé de sorcellerie au même titre que les autres. (Sans doute celle ci avait elle un hochet en guise de baguette magique). Pour résumé, c'est comme si la voyante de votre bled pommé avait foutu la panique générale dans votre ville de paysans niais. La panique dura pendant toute une année lorsque finalement le gouverneur de l'état du Massachussetts, un type un peu plus censé que le reste de son peuple, décida de mettre fin au procès.

Néanmoins, cette chasse au surnaturel, ou devrais je dire plus réalistement, ce cas d'hystérie collective, est resté gravé dans les esprits, et Salem, 300 ans après, reste vivement imprégné de son histoire. A l'entrée de la ville, vous accueille la réplique de Samantha ma sorcière bien aimée en statut, sur son balai. Elle vous donne la couleur. A deux reprises, en me promenant, je suis tombée sur des maisons, littéralement collés à des cimetières, comme si les pierres tombales, dont seulement le bout dépassait de l'épaisse couche de neige, faisaient parti des jardins des maisons. Presque comme si c'était un décor, ni plus, ni moins qu'un nain de jardin. Certaines maisons ont des pentacles à l'entrée, et si on regarde un peu à travers les vitres, on y voit beaucoup de bougies. Une des maisons est même toute peinte d'orange citrouille, avec les portes et les fenêtres vert-vomi. Ici, ce n'est pas un parc d'attraction, c'est la réalité. Des gens habitent ici. Et de vraies conventions de sorcellerie et de voyance y ont lieu pendant l'année. C'est la ville du witchcraft américain. C’est halloween qui ne s’arrête jamais.

Le commerce profite bien entendu de l'histoire occulte de la ville, et pleins de boutiques de sorcellerie vous ouvrent joyeusement leur portes. Les boules de Crystal, les balais, les livres de sorcellerie, les bijoux, les pierres, et les épices sont au rendez vous. Approche la Saint Valentin, la sorcière a donc sorti tout son attirail. Des flacons en forme de cœur, avec des potions qui ont comme titre" come back to me". Dans une des boutiques, je remarque derrière le guichet une gigantesque cape noire, je demande à l'homme qui tient la boutique si je peux la voir. Il me répond qu'elle n'est pas à vendre, car c'est une veste faite-maison par la créatrice de la boutique. Je ne tarde pas à me retourner, et la voila. Elle a un look incroyable, c'est une femme d'une soixantaine d'année. Chacun de ses doigts est orné d'une bague, voir de deux ou trois par doigts, c'est une sorcière bling bling, ses bracelets lui remontent jusqu'au poignet. Je lui demande si je peux la prendre en photo. Elle rigole et accepte de bon cœur. Puis intriguée, car c'est la première que je vois quelqu'un avec un look de sorcière aussi sophistiqué, je lui demande si elle est la seule dans cette ville, a suivre cette mode vestimentaire. Celle ci me répond: « Ma chérie, j'ai une vie incroyable et je suis entourée de gens incroyables." Ce que je veux bien croire. Je lui dis que j'envisage de revenir ici, éventuellement pour y faire un reportage plus approfondi sur cette culture de sorcellerie. Enthousiaste, elle me tend un papier avec son numéro, et me dit: "Tu sais, je connais tout le monde ici'. Le lendemain matin, de retour dans mon lit New Yorkais. Je reçois un coup de fil anonyme. "Hi Dora. Have a wonderful day". C'est elle. Je la reconnais. Puis elle raccroche.

La série Charmed m'a beaucoup fait revé. De boutiques en boutiques, je me dis que ca me plairait bien de m'offrir une planche Ouija en guise de décoration murale. Mais quand je demande au vendeur, combien coute cette magnifique planche ouija en bois accroché au mur, et qu'il me donne un prix exorbitant, et que je lui demande si il n'en a pas d'autre à me proposer, celui me demande très naturellement" Bien sur, mais permettez moi de vous demander, êtes vous débutante ou confirmé ? »

A suivre....
Dora.

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